[Poème] Ô Grand-Mère
Ô Grand-mère pourquoi es-tu partie si tôt ?
Regarde il fait encore si beau,
Avais tu peur du mauvais temps
Qui passe et te délasse,
Ô Grand-mère tu avais tant à m’apprendre
Et tu es partie vers d’autres horizons,
Je n’avais pas compris que ta quête était finie
Que ton âme était fatiguée
Par toutes ces futilités terrestres,
Ô Grand-mère je t’ai tant aimé,
Toi la gardienne de la Nature qui m’a transmis
L’amour et le respect de cette beauté du Monde
Sans laquelle je serai venue au Monde,
Ô Grand-mère il est temps de t’annoncer
Que l’heure a sonné
Je la sens présente oui dans mon âme et dans mon cœur
Cette quête qui m’appelle
Oui celle de l’amour et des responsabilités
Face à elle si grande et si belle,
J’entends maintenant ses cris qui m’appelle
Sauvage et si belle cette Nature m’interpelle,
Ô Grand-mère ce doux poème pour toi
Et ces quelques lignes me rappellent
Tous les souvenirs partagés, que de tristesse m’envahissait
Avant de comprendre ta mission céleste,
Ô Grand-mère je t’ai tant aimé
Et te retrouverait un jour sous ce grand arbre,
Ce si beau peuplier
Que j’ai tant aimé et à qui j’ai tant parlé
Qui a été découpé en mille morceaux car malade comme toi il fût,
Ô Grand-mère il est temps de te laisser monter au ciel,
Dans la lumière et t’envoyer ce doux poème qui t’accompagne
Jusqu’au plus lointains des jours célestes,
Ô Grand-mère, je pleurais encore hier
Et te voyant, te touchant du bout de mes doigts,
Je suis fin prête à ouvrir ma main et te laisser voler
Dans le ciel qui t’attend pour t’accueillir,
Ô toi princesse de mon cœur, âme vivante éternelle,
Que de merveilleuses pensées je t’envoie dans l’Univers tout entier,
Ô Grand-mère, tout l’amour que je te porte
Me remplit maintenant de joie et de tranquillité,
Ô Grand-mère que je rejoindrai un jour sous ce si beau peuplier
Canalisé par Delphine Debray